1- Réussir sa composition
En dehors des harmonies de tons, pensez à associer des plantes qui jouent un rôle structurant d’une part et de remplissage d’autre part.
Les plantes de structure (S)
Elles ont une présence forte du fait :
- de leur taille,
- de leur forme générale, élancée (épis) ou horizontale (ombelles…),
- ou encore de leur feuillage nettement identifiable.
Achillée mille-feuille, Echinacée, Monarde, Lavande, Phlomis, Miscanthus sinensis, Phlox paniculé, Penstemon…
La plupart continuent à dominer les lieux même après leur floraison tandis que d’autres s’imposent seulement pendant quelques mois : Hémérocalle, Eryngium giganteum, Sauge nemorosa, Verge d’or (Solidago), Pied d’alouette (Delphinium), Sedum spectabile, Oreille d’ours (Stachys byzantina), Lavatère, Hosta…
Les plantes de remplissage (R)
Sans forme bien définie, elles comblent les espaces et servent à lier harmonieusement les plantes de structure. Ces végétaux ne s’emploient généralement pas en isolé.
Géraniums vivaces (Geranium endressii, pratense…), Gaura, Népéta, Oeillet mignardise, Saponaire, Diascia, Valériane rouge…
La proportion idéale
Les plantes de structures très différentes, comme les épis d’une digitale et des fleurs plates d’une achillée, gagnent à être suffisamment éloignées les unes des autres pour ne pas créer d’effet chaotique. La proportion idéale est d’environ une plante de structure pour trois plantes de remplissage.
2- Positionner les plantes en fonction de leur taille
Les grands végétaux se plantent généralement en fond de massif, ou au centre si vous pouvez faire le tour du parterre et les formes les plus basses, au premier plan. Il existe cependant des exceptions avec les grands végétaux « transparents », aux formes floues qui plantés çà et là ajoutent à la fois de la légèreté au massif et une part de mystère.
Verveine de Buenos-Aires, graminée Stipa gigantea, Knautia macedonica, gaura, pimprenelle…
3- Un choix de vivaces faciles à vivre pour zone ensoleillée
Les grandes : 60 cm et plus
- Tison de satan ‘Alcazar’ (Kniphofia) (S)
Sa floraison estivale fait penser à des tisonniers incandescents sur 1 m de haut.
- Agapanthe ‘Blue Triumphator’ (S)
Elle dresse de grandes ombelles bleues (ou blanches) durant tout l’été, au-dessus d’un feuillage foisonnant vert brillant. Apprécie un sol frais.
- Lavatère olbia (R)
Avec sa croissance très rapide, elle forme un buisson surmonté d’épis roses à blancs en quelques semaines.
Mais aussi : campanule à feuilles de pêcher, delphinium, molène, digitale, lis, …
Les moyennes : 40 à 60 cm
- Achillée mille-feuille ‘Walter Fünke’ (S)
L’achillée vous comblera de ses ombelles plates richement colorées de mai à août. Rabattez les hampes défleuries pour faciliter la remontée.
- Coquelourde (Lychnis coronarius) (R)
Feuillage soyeux argenté surmonté d’une floraison rose vif. Se ressème facilement.
Mais aussi : coréopsis, népéta, sauge officinale, saponaire, lis des Incas…
Les basses et couvre-sols
- Œillet mignardise (Dianthus plumarius) (R)
Couvre-sol fleurissant sans relâche de la fin du printemps au début de l’automne avec un parfum de girofle souvent prononcé.
- Géranium ‘Rozanne’, ‘Orion’ (R)
Vivace très remontante qui forme un tapis de feuilles découpées garni de grandes fleurs bleues.
Mais aussi : Ophiopogon, sedums, heuchère…